On quitte l’urbain quand les personnes croisées vous disent bonjour. En ville, l’anonymat est l’habituel. On se croise sans croiser le regard, la tête souvent vissée dans des écouteurs. Trop de monde lasse, la rareté aiguillonne le sens social. Le mouvement de la ville absorbe le passant, le dénuement de la campagne fait d’une rencontre un moment rare.